Voui, comme vous l'aurez compris, via ma dernière bonne idée, je suis à nouveau célibataire... Bien sûr, il y a les moments de solitude, les instants qu'on aimerait partager, les câlinous qui manquent de temps en temps...
Mais, moi, j'ai toujours tendance à voir le verre à moitié plein (même si je le vide rapidement après !  ahem... Ca c'est une autre histoire...).

Du coup, on peut se dire aussi que le célibat permet aussi de retrouver des petits bonheurs qu'on avait jusque-là oubliés :

- faire l'étoile de mer dans son lit.

- se faire une soirée rien que pour soi, avec, au programme, masque pour les chevaux, vernis à ongle, épilation et tisane (vous mettez ça dans l'ordre que vous voulez ! ).

- se faire une soirée rien que pour soi, crudités (que votre mec ne pouvait plus voir en peinture !), chocolat (il n'aimait pas ça), soupe (c'est un truc de filles ça). Pareil, vous mettez ça dans l'ordre qui vous fait plaisir...

- ne pas s'épiler pendant 15 jours et décider de lancer un défi à King-Kong !

- perdre du poids en évitant les petites douceurs incessantes vautrés à deux sur le canapé façon phoques sur la banquise...

- retrouver la joie de se faire hyper belle pour un rendez-vous !!!

- avoir le coeur qui bat quand Schmoldu, que vous n'aviez pas calculé depuis 5 ans, vous offre un café devant la machine...

- ne pas avoir toujours à ranger derrière "Môssieur je sors 10 verres par jour pour boire de l'eau au lieu d'utiliser le même"...

- s'acheter des fringues sans subir un regard accusateur. Oui, je ne mangerai plus pendant 3 mois ! Et alors ? Ca me regarde...

- se faire des soirées meufs tout le temps ! On retrouve les débriefs féminins du lundi après des week-ends souvent agités...

- décorer son appart avec des trucs rose...

- pouvoir craquer et ramener le fameux Schmoldu à la maison sans se rappeller au dernier moment "oups, c'est vrai, je suis en couple..." !

- passer une journée en tenue de combat (comprendre en pyjama) sans se soucier du fait d'être glamour ou pas...

- ne plus se lever la nuit pour faire pipi et tomber directement dans le trou ! Maintenant la lunette est toujours baissée...

J'en passe et des meilleures !!! Alors, elle est pas belle la vie ?

L'amour, c'est quand on rencontre quelqu'un qui vous donne de vos nouvelles.

André Breton (1896-1966)
Ecrivain et poète français.

Si tes amants t'ennuient, marie-toi, cela leur donnera du piquant.

Jean Anouilh (1910-1987), Le bal des voleurs.
Ecrivain et dramaturge français.

C'est dingue ça ! Depuis que je suis célibataire (et oui, après plus de quatre ans de vie commune je suis repassée de l'autre côté de la barrière, d'où entre autres choses l'interruption momentané du blog), je (re)découvre les sorties entre copines, les discussions interminables sur The sujet : les mecs. Etant, malgré tout, relativement novice en la matière - mon dernier célibat de plus de deux mois doit remonter à mes 19 ans - je me (ré)intéresse à la tranche d'hommes célibataires des 25/40 (faut viser large, quitte à faire sa couguar ou passer pour la petite jeune intéressée), apprend des copines (qui se sont rôdées auprès de ces messieurs) et surtout, n'étant pas encore désespérée ou blasée, je dresse un constat que j'espère impartial.

C'est là que le bât blesse. Une question, après ces quelques mois d'enquête perso - comprendre verressss entre copines, interviews de potes mâles, sorties en boîtes (chose que je n'avais pas faite depuis environ 100 ans) et loooonnngues discussions devant divers bons repas (que l'on regrette le lendemain quand il s'agit d'enfiler son jean slim) - une question donc, me tarabuste.
Je vois mes amies, mes amies d'amies et je m'aperçois que pour la plupart (nous ne citerons pas de noms et éviterons de parler des autres), mes cops sont des minettes mignonnes, pas cons et plutôt pétulantes chacune dans leur genre. En gros elles peuvent se faire mater dans la rue et ne pas les faire fuir en tenant une conversation sur divers sujets au restau. Elles sont indépendantes, elles s'assument financièrement et ne cherchent même pas, par monts et par vaux, accouardies par leurs hormones, un géniteur.

" Que demande le peuple ? " me direz-vous ? Et bien nous touchons précisément au coeur du problème... Je n'en sais foutre rien ! Les copines sont désespérées et ces chérubins, visiblement, devenus des vraies lopettes (je m'excuse auprès de mon lectorat masculin, pour les réclamations n'hésitez-pas à nous faire part de votre point de vue dans les commentaires ci-dessous : c'est fait pour ça !).
Bon, une fois ce premier bilan froidement posé, chose avérée et même (ô rage, ô désespoir !) confirmée par Hector, Jules et René mes meilleurs copains testostéronés (pour des raisons de confidentialité nous changerons les prénoms de ces gentils informateurs) ; on se demande pourquoi ça ne colle pas !
Bah oui quoi ? Tout le monde a l'air de chercher l'amour et en même temps, dès qu'il y a moyen de moyenner, (j'adore cette expression qui ne veut rien dire !), pfuuuit, il n'y a plus personne.

C'est là que mon opinion diverge de mes copines ou de certaines tout du moins. Elles vous répondront de manière élégante et perspicace : "Ce sont des petites bites !!!". Mouais, bon y'en a certains, je dis pas... Mais pas tous, je ne peux me résoudre à un verdict aussi brutal... Bon, en même temps à leur décharge, vu mon jeune célibat, je n'ai pas encore eue l'occasion d'être blasée par une flanquée de carpettes !
J'ai donc continué ma petite enquête et j'ai fait une trouvaille qui ne me ravit pas.
Ca m'a foutu un coup...
D'un seul coup tout s'éclairait...
On en était encore là...
Les femmes, tenez-vous bien, cherchent encore au XXIème siècle... le prince charmant ! Avec toutes ces foutues histoires de contes de fées qu'on nous a rabâché quand on était petites, ces fables où l'homme beau, grand et fort venait vous délivrer de votre vie de m....., et bien voilà, elles l'attendent, peinardes, non plus sur le perron d'une vieille bâtisse ou en haut d'une tour, mais planquée derrière leur ordi - quoi, je fais quoi à l'heure où je vous parle ? Bah j'écris un post derrière mon ordi, pourquoi ?! Bref, ahem, euh, j'en étais où déjà ? -. Le pire c'est qu'ensuite passé cet âge cruel où l'on vous fait croire à l'amour éternel, on vous refile de la série AB Productions pour être sûr que le message est bien passé ! Pas étonnant après qu'on galope toutes, par habitude et/ou par bêtise, voir la dernière comédie romantique qui va nous tirer les larmes aux yeus !!!

Résultat des courses ?! Si Môssieur ne se la joue pas romantique, dîner aux chandelles, roses rouges, il est mort ! Sans compter que, évolution historique aidant, il ne doit pas pour autant empiéter sur nos plates-bandes, nous accepter indépendantes, faire le ménage et la cuisine tout en concédant qu'on ait un vibro !
Alors là attention, je ne voudrais pas me faire un ennemi de mes fidèles lectrices, je suis pa-reil. Et puis rêver n'a jamais tué personne... Tué ? Non. En revanche, il peut faire rater pas mal d'occases...
Bon, ceci dit, je ne disculpe pas la gente masculine de tout ce fatras et j'en reparlerai. Je commence tout juste mes recherches à ce sujet et croyez-moi (que vous le vouliez ou non) vous allez en réentendre parler !

Ce petit mot n'était en fait qu'un coup de gueule contre mes consoeurs et une main tendue qui pourrait en fait se résumer à la phrase suivante : " Eh les filles ! Vous vous êtes battues pour en arriver là ! Vous êtes jolies, intelligentes et dynamiques ! Arrêtez d'attendre le prince charmant, sortez vous les doigts du... euh non pardon, cessez les fantasmes, plongez dans la réalité et laissez une chance au petit mec timide en cravate qui vous offre, devant la machine, le café tous les matins... On ne sait jamais... Dans le pire des cas vous serez déçues, c'est tout, mais pas autant que d'être toujours toute seule chez vous devant Desperate Housewives ! "

Me re-voilà ! Je sais que ces derniers temps on a le droit de se demander si je repointerai le bout de mon nez dès que je ne donne plus de news pendant 24 h, mais ne vous inquiétez pas comme ça, je ne suis pas repartie à l'autre bout du monde ce week-end !

Non, ce week-end, j'en ai profité pour aller au cinéma. C'est moins loin et moins périlleux que l'Inde quand même ! Cependant, on a des surprises aussi... En bonne parigote branchée que je suis (si, si, je vous jure !), je me suis empressée, comme la moitié de la capitale (rapport à la file d'attente devant les cinémas), d'aller voir ce qui, pour moi, ne pourrait absolument pas me décevoir : le dernier Sofia Coppola ! J'avais a-do-ré Virgin suicides, Lost in translation et, le petit dernier décalé : Marie-Antoinette. Somewhere ne pouvait donc que m'enchanter !

Alors... Le début est poignant et déroutant (jeu de mots pour ceux qui ont vu le film) ! Ronronnement de moteur et voiture qui tourne en rond, passages hors-champ répétés, la métaphore du poisson dans le bocal vous met direct dans l'ambiance... Je m'avachis dans le fauteuil, sourire aux lèvres, je sens que ça va me plaire. Seconde d'après, Stephen Dorff entrain de jouir du spectacle de deux bombasses qui se trémoussent dans sa chambre. Ok, ok, jusque là, ça me va. En plus il est beau... Que pourrait demander de plus une midinette comme moi ?! Très vite son personnage est cerné. Il est riche, il est beau (ça on le saura...), il est acteur, toutes les filles lui courent après ; mais il est irrémédiablement... seul. On retrouve donc le sujet de prédilection de Coppola fille : la solitude. Comment ne pas rapprocher ce personnage de celui de Scarlett Johansson perdue dans Tokyo ? Le sujet me parle. Débauche, solitude, beau gosse, décidément, ce film est fait pour moi !
La fille de l'acteur, interprétée par Elle Fanning, débarque dans la vie de son père. La gamine est ravissante et très bonne actrice. Tout va donc toujours bien pour la spectatrice que je suis... Elle déboule donc dans la vie de son père, lui fait comprendre le vide intersidéral de son existence et le remet, plus ou moins, face à ses contradictions.
Mouais... Seul hic, le scénario est plus que prévisible (ça encore, ce n'est pas vraiment grave), mais l'évolution du personnage est linéaire et ça lui donne, à mon humble (ahem...) avis, la profondeur d'un personnage du Club des 5. Il n'y a pas de surprise. Ca c'est dommage !!! C'est bien joué mais la sauce ne prend pas. Il manque le vrai côté torturé de ses autres personnages et les nuances de gris, qui font l'âme humaine (c'est beau ce que je dis, hein?!), qui transparaissaient chez les acteurs de ses derniers chefs-d'oeuvre. Ca manque, à mon goût, un peu de profondeur tout ça. C'est tellement dommage quand on sait ce que cette réalisatrice est capable de faire !
De plus, afin de finir d'enfoncer le clou, la fin est, toujours selon moi - mais en même temps personne ne vous oblige à venir lire mes posts ! - un peu bâclée, rapide et facile. Les cordes sont visibles, l'ellipse est là, le film a commencé avec une voiture, il finit avec. Il tournait en rond au début dans sa Ferrari, il la laisse sur le bas-côté à la fin ! Fa-ci-le ! La métaphore est un peu grosse... Bref, la magie ne prend pas.
Bon, je vous rassure, je suis mal lunée en ce moment. Ce n'est pas une croute non plus ! Certains passages nous amusent, d'autres sont émouvants... Je reproche juste la petite pointe de génie à laquelle Sofia nous avait habitués qui n'est pas présente dans ce film et la facilité du schéma actantiel. Un peu binaire à mon goût tout ça, il me faut du plus com-pli-qué (comme les hommes, mais ça c'est un autre sujet, ahem...).

Résultat des courses, je vous invite à y aller pour vous faire votre propre avis et me dire, si c'est moi qui suis devenue une blasée de la vie, ou si mon point de vue n'est pas si loin de la réalité. Ceci dit, j'ai, quand même, remarqué que beaucoup de "Mouais..." sortaient de la bouche des gens, dans la queue qu'ils formaient devant les toilettes, en sortant de la salle obscure... Voilà une critique simple qui en dit long...

Il faut toujours un coup de folie pour bâtir un destin.

Marguerite Yourcenar (1903-1987), Les yeux ouverts.
Ecrivain, traductrice et critique française naturalisée américaine

Pour bien recommencer ce blog, je propose un petit peu de culture...
Ces derniers temps (comme auparavant vous allez me dire mais bon, là j'ai une excuse, que je développerai l'heure venue) je lis pas mal de romans. Beaucoup de romans d'AMOOOUUUR je dois l'avouer... On est une midinette ou on l'est pas ! Cependant, ce n'est pas une raison pour lire des croutes à l'eau de rose où Pamela s'étend sur le pare-choc !
En l'occurence le livre dont je vous parle est, comme pratiquement toutes les oeuvres de Pancol, plein de subtilités, de sourires et de phrases magiques.

Ce livre est sorti il y a 14 ans et, bien sûr, ce n'est que maintenant que Pancol fait un ravage médiatique que je découvre cette histoire. L'héroïne est une femme d'une trentaine d'années qui vient de perdre son père avec qui elle avit une relation fusionnelle. Cette perte va faire remonter en elle ses paradoxes. Perdue dans ses émotions, elle file aux Etats-Unis pour se remettre à écrire et trouver des réponses et un prince charmant, cruel, si possible...

Le personnage est plus qu'attachant et la psychologie de l'auteur fait de cette femme un miroir de notre âme. On retrouve bien le style de Pancol, qu'on adore dans sa dernière trilogie, et ça vaut le coup de le lire surtout quand on est une femme, seule de surcroît et qu'on pense qu'on est plus psychotée que les autres. Rassurez-vous visiblement il y en a d'autres (l'auteure au moins) pour se perdre dans des méandres de contradiction... Un vrai plaisir !

On aime : La finesse du personnage, les détails et les émotions si bien retranscrits par Katherine Pancol, le fait que ça fait du bien de voir qu'on n'est pas la seule à galérer en amour !

On regrette :  Peu de choses, un petit manque d'originalité peut-être...

Les hommes cruels ne courent pas les rues
Katherine Pancol
Editions du Seuil
7 euros

Toc toc ? Il y a quelqu'un ? Vous vous souvenez de moi ?

Oui, je sais, vous allez me dire que je vous ai laissé tomber comme une vieille paire de chaussettes et que je suis juste un peu gonflée de revenir me pointer comme ça après plusieurs mois d'absence...
Vous avez raison, mais parfois, la vie reprend ses droits et vous fait vivre des péripéties digne d'un film de Peter Jackson...

Du coup me voilà, toute neuve après plein d'émotions et j'ai eu envie de vous faire un petit coucou !

Je vous donnerai des news et pas dans 3 mois, c'est promis !

C'est le grand jour !

Bonnes vacances à tous, on se retrouve bientôt !

Comme promis, voici un dernier post avant mon départ !

Je viens de finir mon sac. Il n'a jamais été aussi léger... Il faut dire qu'avec 2 pantalons en lin (dont 1 sur moi), 2 sarouels, 5 débardeurs et 2 paires de chaussures (dont une aux pieds) ; je vais éviter de passer des heures le matin à me demander ce que je vais me mettre ! Tous les papiers et préparatifs administratifs sont ok. J'ai pris des stylos à donner là-bas (c'est pas grand chose mais c'est déjà ça). Ma trousse à pharmacie est dans mon sac et c'est encore elle qui pèse le plus lourd !

Je crois que je me suis également bien préparée psychologiquement (et physiquement mais ça c'est comme d'hab ;-)). J'ai lu tout un tas de forum avec des discours plus ou moins rassurants. Ce qui me tranquillise c'est que, visiblement, tous ceux qui grognent sur l'Inde n'avaient jamais mis les pieds plus loin que l'Espagne ou l'Italie. Forcément, du coup, l'Inde, ça fait un choc... Les autres reviennent enchantés, hommes, femmes, accompagnés ou en solo, tout le monde dis que c'est un voyage fascinant. Je n'en doute pas et je vous raconterai tout ça à mon retour. Cependant, je trouverai peut-être le temps de vous poster un petit mot d'un cyber de temps en temps... Je ne sais pas, on verra, je ne promets donc rien !

Le stress monte un peu quand même, je le reconnais humblement. Je me connais, ça ira mieux dans l'avion ! Il faut dire aussi que laisser Doudou seul me fait bizarre même si on se retrouve 9 jours après. Au moins, j'aurai des choses à lui raconter ! Je serai partie voir, pendant ce temps, Varanasi sur les bords du Gange et peut-être Kolkata (Calcutta) puis le retrouverai, là où j'aurai moi-même débarqué, à Delhi.
Ensuite, à deux, nous ferons un bout dans l'Himalaya (je ne crois même pas que je viens de marquer ça, c'est "un truc de ouf" quand même), vers Manali, puis le plus gros dans le Rajasthan jusqu'au désert du Thar. Enfin, nous remonterons vers Agra pour aller voir l'incontournable Taj Mahal ! Il y en aura donc pour tous les goûts !

De votre côté, à la mer ou à la montagne, à Paris ou ailleurs, je vous souhaite de vous amuser au moins autant que moi (ou presque) et aussi de ne pas m'oublier, je vous donne RDV dans un mois pour papoter de tout ça avec des étoiles plein les yeux !

Bonne vacances à tous !!!